6 statuts pour le métier de consultant

consultant , les différents profils

Nous vous présentons dans l’article ci-dessous les 6 statuts possibles pour pratiquer le métier de consultant. Chacun des statuts a ses spécificités.

Consultant, les différents profils:

Auto-entrepreneur

Le consultant qui est autoentrepreneur a sa propre entreprise. C’est une forme spécifique d’entreprise individuelle. Ce statut est très accessible et pratique. C’est sa caractéristique principale. Le consultant est appelé freelance dans ce cas-là.

Les formalités de création et de gestion sont très simples. Cela permet au consultant de se concentrer sur son activité.

Ensuite, le mode de calcul des cotisations sociales est spécifique. Celui qui pratique le métier de consultant reverse un pourcentage de son chiffre d’affaires tous les mois ou tous les trimestres. Attention, si le consultant n’a pas de revenu pendant un mois, il n’a pas de charges à reverser. C’est grâce à cette accessibilité et cette flexibilité que l’exercice du métier de consultant en auto entrepreneuriat est en vogue.

Le statut a quand même des inconvénients : l’entreprise n’est pas considérée comme une personne morale. Donc en cas de saisie des biens, cela peut être les biens personnels du consultant qui sont saisis.

L’EIRL

C’est une entreprise individuelle différente. Cela veut dire entreprise individuelle à responsabilité limitée. le chiffre d’affaires n’est pas plafonné contrairement au statut d’autoentrepreneur. Ainsi,  la saisie des biens personnels du consultant n’est pas une menace. Les patrimoines son séparés.

L’EURL

L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée est une personne morale. Elle a donc un siège social. Ainsi, tout le patrimoine de celui qui pratique le métier de consultant est protégé. Cepandant, le consultant doit affecter un capital social à son entreprise du coup.

SASU

Cela veut dire société par actions simplifiée unipersonnelle. Ce statut est beaucoup plus souple qu’une EURL. En effet, Il est possible que celui qui pratique le métier de consultant, qui est seul associé veuille verser des dividendes. Dans ce cas-là, ils ne sont pas assujettis aux charges sociales. Aussi, s’il y a un président salarié, il peut faire la démarche d’être sous le régime salarié pour avoir une couverture sociale plus intéressante.

Le portage salarial

Avec ce statut, le consultant est autonome et bénéficie des avantages sociaux des salariés. Il peut faire les missions qu’il veut et peut négocier ses honoraires. De plus, il a l’assurance de recevoir son salaire tous les mois et la société de portage prend en charge toutes les démarches administratives. enfin, il cotise pour le chômage, a des congés payés et a une couverture santé.

L’intérim

Avec ce statut, celui qui pratique le métier de consultant ne doit pas avoir beaucoup de qualification. L’intérimaire accepte le salaire qu’on lui propose sans négocier. Il peut accepter ou refuser une mission si elle ne lui convient pas mais il ne peut pas négocier. Par ailleurs,  c’est l’agence d’intérim qui se charge de lui trouver l’entreprise dans laquelle il va travailler.

Comme le salarié porté, l’intérimaire est rattaché au régime général de la sécurité sociale. Cependant, il ne peut pas bénéficier des services de remboursement des soins n’importe comment. Il doit avoir fait un nombre d’heures.

 

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