Depuis 2 ans, l’économie chinoise a enregistrée une croissance du PIB d’à moins de 7%. C’est un fait alarmant apparemment. En effet, tous les secteurs rencontrent des difficultés à l’évolution, alors que le gouvernement en place multiplie les efforts au niveau des crédits bancaires. Cette mauvaise passe fait suite à une politique monétaire récemment adoptée par la Chine, en 2017. Les résultats négatifs se sont ainsi ressentis durant les deux exercices précédents. Il y a, entre autres, la récession cyclique qui touche le marché automobile et celui de la construction. Sur le secteur des investissements productifs, ces derniers se voient être ralentis puisque les sorties de capitaux et le taux élevé de l’épargne deviennent monnaie courante.
Le taux d’endettement : définition
Le taux d’endettement mesure la proportion d’actifs payés avec endettement. On peut utiliser ce ratio pour tirer des conclusions sur la solvabilité d’un pays ou d’une entreprise ou d’un individu. Un ratio élevé implique que l’essentiel du financement provient de la dette; il s’agit d’une structure financière risquée, car l’emprunteur risque de ne pas être en mesure de payer les intérêts débiteurs associés ou de rembourser le principal
Le taux d’endettement dans le collimateur !
Il existe actuellement des contrôles sévères en Chine concernant les fuites de capitaux. Cette mesure implique qu’il y déroule actuellement une augmentation excessive de l’épargne et du taux de regroupement de credit. Le taux d’intérêt a été de plus en plus moindre, d’où chacun prévoit la contraction de crédits alors que ce geste favorise l’endettement. Le rachat de crédit est une solution, certes, mais reste une alternative pour s’ouvrir de nouvelles fenêtres de financement ou d’alléger les mensualités. Dans la situation de la Chine dont l’économie est au ralenti au niveau de la demande, une relance rapide ne serait pas envisageable, notamment dans le cadre de la consommation ou encore l’immobilier. Des dispositifs incitatifs ont pourtant été instaurés, entre autre une fiscalité avantageuse pour la construction de nouveaux logements et l’achat de voitures neuves, et ce durant 4 années consécutives, mais sans résultat franc relevé depuis 2017.
Des données chiffrées témoignant du ralentissement de la croissance économique de la Chine
Par rapport aux chiffres obtenus des publications officielles, c’est le secteur industriel qui rend la note la plus basse en termes de taux de croissance, à savoir une production annuelle flottante à 5%. En détail, il y aura les logements construits qui ne connaissent une progression que de 30% depuis 3 ans, entre 2015 et 2018. Le marché de l’automobile enregistre même une baisse de 15% en l’espace d’une année, de 2017 à 2018. La réalité des affaires est désormais la suivante : les capitaux se déplacent ailleurs au lieu de se placer dans le pays, et servir à l’économie, notamment à sa croissance. Il est important de préciser, en effet, que les grandes fortunes et les entreprises privées ont tracé des chemins vers l’étranger depuis que le président chinois a préféré les firmes d’État à leur détriment. Les acteurs du secteur privé espèrent ainsi trouver d’autres opportunités ailleurs, d’autant plus que les crédits de 50% promis n’ont atterri qu’à 10%.